Cultiver nos relations avec le terrain vague contesté de Montréal
Ce projet est soutenu financièrement par la « Sustainable Transitions Team Research Initiative du Bureau de la recherche à Concordia ( Office of Research ) et par le programme d’emplois d’été Canada grâce à un partenariat avec UrbaNature.
Les citadins accordent souvent de l'importance aux terrains en friche qui abondent dans les interstices de la ville, le long des autoroutes, dans les ruelles, ou près des industries lourdes. Ces espaces sont source de solidarité et d’appartenance. Ce sont des lieux de répit pour échapper à la chaleur et à l'agitation de la ville, voire un refuge pour la biodiversité. Les autorités municipales et les promoteurs fonciers considèrent ces friches comme des zones stériles, gaspillées, et sont impatientes de les convertir en appartements luxueux, en entrepôts ou autres projets de développement qui augmentent leur valeur marchande. À Montréal, des groupes de résidents et d'activistes dévoués se sont battus contre le développement de bon nombre de ces espaces verts, militant pour leur protection à titre de parcs et de biens communs gérés par la communauté. Ce faisant, ces derniers confèrent à ces zones une autre forme de valeur, celle qui ne se calcule pas.
Une équipe de chercheurs interdisciplinaires (Amy Poteete, Emma Despland, Rebecca Tittler, Carly Ziter, and Elizabeth Miller) en collaboration avec un ensemble de partenaires communautaires (UrbaNatureet de résidents, a recours à la science citoyenne, à l'art et à l'éducation pour redéfinir la valeur de quatre espaces verts non officiels à Montréal : la Falaise Saint-Jacques, le Technoparc, le Champ des Possibles et le Boisé Vimont. Comment pouvons-nous travailler ensemble pour favoriser la biodiversité, la vie communautaire, l'inclusion sociale, l'éducation et la résilience climatique dans ces espaces sauvages ?
WasteScapes a été créé par des étudiants et des professeurs de l'Université Concordia à Tioh:tiáke/Montréal, avec le soutien de Concordia et un bourse de “Connection,” de Conseil de recherche en sciences humaines, Canada.